Inventaire
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La motte féodale
Souvent appelée, motte castrale ou poype, c'est une fortification érigée à la période du Haut-Moyen-âge, vers le Xe siècle. Elle est composée d'un remblai de terre, rapportée, volumineux et circulaire, que l'on nomme, tertre. Il était entouré d'un fossé et non de douves. Le sommet étant occupé par une forte palissade. Un fortin de bois y était aménagé, avec une tour de guet. La motte, peut être, considérée comme un château fort primitif. Celle-ci mesure, aujourd'hui, une vingtaine de mètres de longueur et six mètres de largeur. Le château est dessiné en forme de cône. Entouré d'un fossé. Il faut bien sûr l'imaginer beaucoup plus haut et plus grand, sans arbres. Le "château" était souvent construit sur une colline et dirigé par un seigneur pour se défendre des envahisseurs.
Ici, surement quelques traces, d'un habitat Romain enseveli sous le nouveau paysage. Le plan cadastral d'Edern, nous inique, qu'il aurait pu se situer sur la parcelle n° F 821.
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Exemple d'une motte
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Les restes du Tumulus - 2022
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Les moulins
En Bretagne, des pollens de sarrasin sont trouvés au XIIe siècle. Sont présents le domaine, un moulin à sarrasin (blé noir) dit moulin inférieur, ainsi qu'un moulin à froment (blé) dit supérieur.
Le moulin inférieur, daterait du XVIe siècle. Il a été reconstruit en 1713, date inscrite dans la pierre sur le devant de la maison meunière. Des armoiries sont présentes. Il est encore en bon état car nous pouvons apercevoir, les arbres de roues ainsi que tout le mécanisme à l'intérieur. Sur le mur du moulin supérieur, est gravée la date de 1812, ainsi que des armoiries, sur le pignon Est. Sans doute s'agit-il de la famille de Penandreff ?
Ils avaient tous les deux le même système hydraulique. Roue verticale.
Ils sont construits avec d'importantes pierres en granite, à la base, entremêlées de pierre de schiste, trouvés, sans doute sur d'autres bâtiments extérieurs où d'une proche carrière. Les portes d'entrées sont dites "Monumentales" avec des linteaux travaillés que l'on appelle, archivolte, forme de flèches, en haut. Ces pierres ont été réemployées. Les sculptures, datent du XVIIIe siècle.
Près du moulin inférieur, on peut y découvrir un étang à sec.
L'étang situé plus au nord du domaine servait de réserve d'eau pour l'alimentations les roues. Un bief est creusé, pour acheminer l'eau. Dans les archives, nous trouvons l'appellation canal.
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Porte d'entrée avec archivolte - 2022
L'étang - 2022
Les cheminées
L'une d'elles, est d'origine, l'autre est dégradée par le temps et a été mal reconstituée. Elles sont construites en pierre de tailles en granite. Deux belles pierres, qui soutenaient le mur de la cheminée, ont attiré mon attention, elles sont sculptées en forme de joug. On peut aussi apercevoir un enfeu au fond d'une cheminée. Il était souvent comblé d'une plaque de fonte, avec inscription ou non, pour supporter la chaleur importante. Cela se faisait, esthétiquement, le plus souvent.
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| Cheminée dégradée par le temps - 2022 |
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| Cheminée d'origine - 2022 |
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Pierre de cheminée, appelée joug - 2022
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Les crèches et écuries
Les pierres de constructions sont identiques aux moulins. Nous pouvons, apercevoir les mêmes portes, en archivolte. Les archives de 1858, nous informent qu'il y avait 11 bâtiments de fermes sur le domaine. A cet endroit, se trouvait, une crèche, une écurie, une porcherie et une loge pour cuisiner l'aliment du bétail. Ces deux dernières, aujourd'hui détruites.
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La chapelle
En 1858, les archives nous apprennent l'existence d'une chapelle à cet endroit. Marie-Hélène, me suggère qu'un bénitier en granite s'y trouve. Dans des années plus proche de nous, il se peut que le lieu ait été transformé en maison de Garde, même si ce bâtiment était très souvent à l'entrée d'un domaine, au bord d'une route. Il est construit en granite et est composé de deux pièces. Un deuxième bâtiment a été construit, accolé à celui-ci.
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| Le Bénitier - 2022 |
L'orangerie
D'après les archives de 1858, nous apprenons, qu'une orangerie existe.Sur la période antérieure au XIXe siècle, elle a du servir d'écuries et de "garage" pour les carrosses.
Au XXe siècle, il a servi de hangar à charrettes et char à bancs. Une bénévole me dit à l'oreille que Jean-Edern Hallier y garait ses Ferrari.
La charpente est en très bon état. On peut y apercevoir des pierres pour soutenir de grandes pièces de bois de charpente, provenant de vaisseaux, en haut des murs. Au premier étage, une très grande pièce a surement été habitée. Il peut s'agir aussi d'un grenier à fourrage ou à céréales.
Sur la façade Ouest, un cadran solaire y est apposé. La datation est possible grâce à l'inscription 1694, à mes yeux. Il était adossé à une étable, aujourd'hui, disparue. C'est un cadran ogival sans aucune marque particulière. Il est fabriqué en schiste. Il manque le pique, appelé plus anciennement, "gnomon", fabriqué souvent en bronze.
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Le Cadran solaire - 2013
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| Le cadran solaire avec l'inscription : 1694 |
Autres vestiges
Le colombier
L'imposant édifice, dispose de 800 boulins. Leur nombre déterminaient, la taille du domaine. Un couple de colombes représentait un hectare de terres.
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Le puits
Le fut est d'origine, le bras a été remplacé au XXe siècle. Autrefois une manivelle servait à descendre le seau.
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Orné de fleurs de Lys - 2023
La fontaine
Gérard me fait part de sa découverte. Elle se situe dans la grande prairie, en contrebas. Elle était formée de pierres plates taillées et alignées où jaillissait une quantité d'eau importante.
La maison à buée
Les archives de 1675, nous apprennent, qu'elle existe. Elle se situait au niveau de la rivière "le Langelin". Elle servait à tanner le lin.
Le vivier
Il se trouvait, sur un champs aux abords escarpés, septentrion (Nord). |
Les statues
Elles étaient installées sur la propriété. Elles ont été déplacées au château de Trohanet, en Langolen, pour éviter les pillages. Un article de presse, consacré à un défilé de voitures anciennes, organisé par la Société Archéologique du Finistère en 1932, nous dévoile ces informations importantes :
" Nous examinons les nombreux fragments de statues et de sculptures que le Général Hallier à sauvé, aux alentours, en leurs donnant asile, dans son jardin. Nous pouvons noter la présence d'un socle daté de 15...ainsi que le schéma d'une roue de moulin, indiquant, sans doute, que le donateur, devait être un meunier "
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| Crédit Photo Privé : 1970 |
Le calvaire
Il était situé à l'Est du Manoir, sur le jardin, près du Sapin, surnommé Jupiter, de part sa grandeur. Il ne reste, aujourd'hui, que la base,ayant eu une pierre gravée 15..., jusqu'en en 1930. Le fût, quant à lui, a disparu.
Les piliers de l'entrée
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L'allée du manoir
Elle a été modifiée. Autrefois elle était plus large. Au XVe siècle, des châtaigniers y ont été plantées. Puis une autre plantation a eu lieu en 1880. Et enfin, une dernière de peupliers, dans les années 1960.
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2013
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La chapelle Notre-Dame de Lannien et sa fontaine
Construite au XVIe siècle et ordonnée par Jean-Baptiste de Penandreff de Keranstrat, propriétaire, du manoir de la Boissière.
Sur le placître, se trouve aujourd'hui des châtaigniers. Autrefois, il servait de cimetière.
Crédit Photo : Mairie d'Edern
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| Crédit Photo : Mairie d'Edern |
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